Partage d’Évangile – 29e Dimanche Ordinaire
22 octobre 2023
(Is 45, 1.4-6 ; 1 Th 1, 1-5b ; Mt 22, 15-21)
Partages d’Évangile des missionnaires
Aujourd’hui, le 29e dimanche du temps ordinaire est la journée missionnaire mondiale. C’est un moment privilégié où les fidèles des différents continents s’engagent dans la prière et dans des gestes concrets de solidarité en soutien aux jeunes Églises en terre de mission.
C’est une célébration de la grâce, car l’Esprit Saint, envoyé par le Père, offre sagesse et force à ceux qui obéissent à son action. C’est une célébration de joie, car Jésus-Christ, le Fils du Père, envoyé pour évangéliser le monde, soutient et accompagne nos efforts missionnaires (Pape François).
Dans l’évangile d’aujourd’hui, les pharisiens cherchaient un moyen de discréditer le message du Christ. Cet évangile nous rappelle une réalité très importante à laquelle tout missionnaire est confronté. Dans la mesure où nous prêchons la bonne nouvelle, les détracteurs et les difficultés abondent. Ainsi, les pharisiens dans l’évangile d’aujourd’hui représentent les différents obstacles qu’un missionnaire peut rencontrer au cours de son travail. Ils se présentent sous différentes formes. Ils surviennent comme des épreuves, diverses formes de tentations, de doutes, de persécutions, de menaces contre la vie, de calomnies, d’aliénation ou de solitude.
Par conséquent, pour qu’un missionnaire puisse surmonter tout cela et réussir, en particulier dans le monde d’aujourd’hui, il doit être aussi sage qu’un serpent et pourtant aussi doux qu’une colombe (Mt 10 : 16). Il doit être une personne de prière et avoir une foi forte. Il doit apprendre à vivre seul avec Dieu car Dieu sera toujours là pour lui. Un missionnaire doit faire du Saint-Esprit son maître et son partenaire, qui est le principal agent de la mission comme le Christ l’a promis : « le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. » (Jn 14,26 ; Lc 21, 14-16). Il ne doit pas être motivé par l’amour de ce monde comme Démas, qui a abandonné Paul pour l’amour de ce monde (2Tim 4 :9). Il doit plutôt être motivé par l’amour de Dieu et de son peuple.
Enfin, un missionnaire doit être prêt à tout moment à tout sacrifier et à tout abandonner (y compris sa vie) pour la mission de Dieu. La joie d’être missionnaire ne vient pas de la quantité de dons matériels que l’on reçoit. Cela vient plutôt du nombre de vies que l’on touche et de la joie que l’on est capable d’apporter aux autres. Cela vient aussi de la quantité d’amour qu’il est capable de communiquer aux autres à travers l’Évangile.
Wili SELMAN, smm